Enfin ! Enfin je vais découvrir la très célèbre Belle-Île-en-Mer que mes parents ne finissent pas de me vanter.
Belle-Île-en-Mer, Marie-Gallante, …
Avouez, vous y avez immédiatement pensé.
Bref, revenons à nos moutons (des prés salés).
D’abord, on arrive au village de Le Palais. Bourgade bretonne protégée par un fort de Vauban, majestueux et un rien impressionnant sur son éperon rocheux.
Il y a quelque chose de très doux dans ce village qui semble immuable autour de son port.
Et c’est particulièrement délicieux de s’y poser le soir pour savourer quelques huîtres avec un verre de muscadet de Sèvres (bon, des Saint-Jaques feraient également l’affaire).
Mais ce qu’on vient chercher sur Belle-Île-en-Mer n’est pas tant les villages, aussi beaux soient ils, mais d’avantage le GR340 le long de la côte nature, sauvage et préservée.
Particulièrement, le littoral océanique est âpre, rude, déchiqueté mais somptueux !
À Port Coton, nous prenons une vraie averse qui finie par rendre la pratique de la randonnée délicate.
Surtout pour les bus de retraités qui congestionnent complètement le chemin, alors que EUX peuvent venir n’importe quand dans l’année… ça en serait comique si on n’était pas en train d’attendre sous la pluie que la vingtaine de têtes blanches progressent laborieusement sur le chemin…
Les fameuses aiguilles de port coton, immortalisées par Cezane, ont quelque chose de dantesque sous ce temps effroyable.
Heureusement, le lendemain le soleil revient, les bateaux ramènent les bus de touristes de la veille, et l’île se dévoile alors complètement à nous.
Belle. Majestueuse. Rude aussi.
Depuis l’Apothiquerie jusqu’à la pointe des Poulains, c’est un chapelet sans fin de criques, caps, plages secrètes composant un paysage à couper le souffle !
À la pointe des Poulains, nous découvrons le fort de Sarah Bernard où la comédienne aimait venir se ressourcer.
C’est sûr qu’à l’époque, ça devait être tranquille. La pauvre Sarah, elle ne viendrait pas se reposer maintenant, surtout pas les week-ends.
La couleur somptueuse de l’eau ne finit pas de m’étonner et me rappelle la plage de Saliccia en Corse ou même quelque part, celle époustouflante, de Varadero, à Cuba.
Enfin, nous aboutissons à Sauzon, joli petit port.
Puis, retour au Palais pour une dernière galette et un dernier clin-d’œil avant de renter.
C’est quand que tu es allée à Belle-Île ?
Merci pour la parenthèse musicale illustrée.
Début juin 2019.