Nous voilà dans l’extrême sud de la Corse, à Bonifaccio.
Vous avez certainement déjà vu ces images de ce village accroché à ses falaises. C’est comme sur les images mais en vrai!
Nous avons descendu un escalier de 187 marches et pas des marches de fillettes, certaines m’arrivaient pratiquement au genou. La remontée fut épique !
Le fameux escalier du roi d’Arragon qui selon la légende aurait été construit en une nuit pour envahir la ville. Moi je veux bien mais il va falloir qu’ils m’expliquent comment ça se fait que personne ne se soit réveillé pour alerter ! Parce que construire un escalier de 187 marches en une nuit… ça doit faire du bruit !
Mais on s’est remis de nos exploits sportifs autour d’une Pietra (la bière locale à la châtaigne) et d’une Orezza (l’eau gazeuse locale).
C’est vraiment mignon tout plein Bonifaccio (prononcez Bonifatche), mais je dois dire qu’en général les villages – pour typiques qu’ils soient – sont assez tristes avec leurs crépies beige ou gris. Où sont donc passés les crépis colorés d’Italie alors que cette ile a été sous domination génoise pendant au moins 6 siècles ?
On est allé faire un tour en bateau aux Iles Lavezzi. Gros coup de coeur, on avait la plage pour nous ! Et quelle plage !
On avait vaguement l’impression d’être aux Séchelles (si jamais j’y étais allé).
Le retour le long des blanches falaises de Bonifaccio au couché du soleil avait quelque chose de féérique.
Porto Vecchio
Porto Vecchio n’a certes pas la séduction immédiate de Bonifaccio mais n’est vraiment pas dénué de charme avec son petit centre historique. On découvre certaines plages paradisiaques… Sous la pluie ! Oui c’est la première fois qu’il pleut, ben c’est bizarre de voir ces plages ainsi. Ambiance fin de saison.
Pour faire passer le coup, on nous a servis un alcool de myrte qui devait titré au minimum 60%. A l’heure où j’écris, je ne sens plus mon oesophage…
On a visité un site préhistorique près de Porto Vecchio, 37 siècles d’histoire nous regardaient franchir cette porte qu’aucun séisme n’a bougé… On se sent bien peu de chose là-haut.
La vue jusqu’à la Sardaigne toute proche était à couper le souffle (ce qui, dans les faits, arrive bien avant, pendant la montée).