Après l’Atacama (1 et 2) et un bref passage dans les lacs (article à venir), nous traversons le 40e parallèle sud pour accoster sur l’ile de Chiloé, dans le nord de la Patagonie, face à un océan pacifique, déchaîné, qui porte décidément mal son nom.
En effet, nous sommes dans les 40e rugissants et une tempête, ambiance fin du monde, nous accueille en bonne et due forme. Ici, rien ne retient les vents depuis la Nouvelle-Zélande, complètement de l’autre côté de la Planète. On a beau s’armer de courage (et de vêtements techniques d’une marque française que j’affectionne), on remet au lendemain nos visites. Pas question de se prendre un pingouin sur le coin de l’œil. Réfugiés dans notre hôtel, ça siffle, ça claque de tous les côtés. Et vraiment, je me demande si le toit va tenir.
On espère une accalmie pour aller éventuellement manger.
Qu’est-ce qu’on est venu faire là ? A vrai dire, je me le demande aussi quand je vois la tempête qui fait rage dehors.
Mais le lendemain matin, le calme – relatif – revient et nous partons à la découverte du charmant archipel de Chiloé et notamment de ses églises si particulières, classées au Patrimoine Mondiale de l’Humanité par l’UNESCO.
Chiloé, ou plutôt l’archipel de Chiloé, est un ensemble d’île, constitué d’une Grande Île de la taille de la Corse, très différente tant géographiquement que culturellement du Chili continental.
Mais avant, nous nous dirigeons vers une plage pour aller observer des manchots. La route nous réserve quelques très jolies points de vue sur une île qui ressemble de plus en plus à l’Irlande en hiver, tant dans le climat – changeant – que dans les paysages. (ça valait bien le coup de traverser l’Atlantique en diagonal !) et toujours de belles rencontres.
Sauf qu’arrivés à destination, nous avons un léger problème, il n’y a plus de route. (Et les manchots sont sensés être sur les ilots en face…)
Bon ben, les manchots cette fois-ci, ce sera pas le pied !
Nous partons alors vers la Capitale, Castro, où nous pourrons voir les très célèbres maisons sur pilotis.
Castro est une très jolie ville de bord de mer, riche en couleur et paisible.
Puis, petit tour d’horizon des fameuses églises.
Hélas, presque toujours elles étaient fermées, et nous n’avons pu qu’en admirer une de l’intérieur.
C’est là que je me rends compte que nous sommes à 12600 km de Paris, c’est à dire, le point le plus loin de notre voyage et le plus au sud que nous n’ayons jamais atteint. Cela renforce encore ce sentiment qui m’a gagné, depuis que je suis arrivé sur cette île ,d’être au bout du monde.
On enchaine les visites : villages, bacs pour changer d’île, églises, paysages, averses sont tous au programme.
A Ancud, l’endroit où nous demeurons, nous pouvons découvrir une fortification espagnole, réduite à sa plus simple expression (nettement moins impressionnant que le fort de San Juan de Porto Rico).
La tempête semble avoir ramené des abysses de bien inquiétantes créatures…
Les conseils voyageurs
Nous avons franchement pris la pluie et un vent à rendre fou. Peut-être début novembre est trop tôt dans la saison, mais visiblement même pour les habitants, la tempête que nous avons eue n’était pas usuelle pour la saison.
D’un point de vue des paysages, c’est clairement bien moins dépaysant que d’autres endroits du Chili. A choisir si on a envie d’une immersion culturelle.
Ancud est vraiment un bon point d’attache. Très pratique et jolie.
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Les autres étapes du voyages :
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Oui, très belles rencontres. Et aussi de très beaux paysages. Une très belle église jaune que j’aimerais visiter. Quand je serai grande, peut-être que je ferai cette aventure extraordinaire. Comme vous.
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