Lorsque l’on me parlait de la diversité des paysages de Namibie, je n’imaginais pas à quel point cela pouvait être stupéfiant.
Nous avons quitté la plaine d’Etosha en direction du Damaraland, région montagneuse, plus à l’ouest. Et quelle suprise !
Nous traversons d’abord des paysages assez plats où parfois une bosse semble apparaitre de nul part.
La route du col de Grootberg était époustouflante, après des kilomètres d’une piste plus ou moins plate, nous arrivons dans les montagnes.
Que des paysages grandioses de montagnes et de savanes se succédant les uns aux autres.
Mais la température grimpe, grimpe. On atteint même les 45 degrés. Liquéfiés, nous nous réfugions dans la piscine (ouf !!!).
Peintures rupestres et pétroglyphes
Des hommes ont gravé dans la pierre les animaux qu’ils chassaient et des traces de leurs passages sur terre. Comme au Chili, nous observons ces témoignages vieux de 6.000 ans pour les plus anciens. Toujours très émouvant que d’imaginer ces hommes et ces femmes à l’œuvre, leurs vies, leurs histoires personnelles et collectives. Mais peu de représentations d’humains.
Le Damaraland fait parti de ces contrées à la beauté sauvage et envoûtante. Si Etosha est extraordinaire pour sa faune et sa flore, son paysage de savane fait triste figure en comparaison de la beauté brute des montagnes et de la savane du Damaraland. Les pistes que nous prenons nous dévoilent merveilles sur merveilles, et nous croisons, ça et là, une girafe, des springboxs ou une autruche.
Le levé ou le couché du soleil fait flamboyer la brousse qui semble s’illuminer alors que les ombres s’étirent sur le paysage.
Ce camping était lové dans un endroit vraiment splendide (c’est pas toujours le cas… et franchement monter/démonter la tente, les duvets, préparer la bouffe tous les jours commence à me saoûler).
Mais parfois, ces paysages, pour beaux qu’ils soient, sont cependant d’une grande désolation. En effet, quelle tristesse de traverser des plaines de savane vidées de leurs animaux alors que notre guide annonçait une surpopulation animalière. Où sont-ils ?
Visiblement les dernières années ont été extrêmement arides et les animaux sont morts ou partis on ne sait où, selon notre guide du jour, Ueera.
Bien sûr, il y a toujours quelques opportunistes…
Bon ben voilà, joyeuseté du voyage, nous avons crevé un pneu au milieu du désert du Damaraland. Premier changement de roue mené d’une main de maître par Olivier, aidé de plusieurs assistants : tous les enfants du village, qui n’en revenaient pas de nos cheveux lisses jusqu’à les toucher.
Ceci dit, l’isolement de la région et le climat désertique rend toute entreprise un peu hasardeuse:
- Où peut-on prendre du diesel? Euh… dans 152km !
- Y a un magasin quelque part ? Oui à Outjo à 98 km (de pistes !).
Etc.
Et autant oublier le réseau téléphonique. Nada ! Que dalle ! Rien ! Donc si t’as un problème ici : t’es seul au monde parce qu’il y a environ une voiture par heure qui passe et c’est pas gagné qu’elle s’arrête.
Merci pour ces belles photos!!! Ca fait rever!!
Vous etes partis tous seuls? Sans guide pour vous accompagner??
Oui on est parti seuls mais par une agence de voyage, donc quand même tout (ou presque) organisé.
Toujours aussi passionnant à suivre. Bonne continuation de votre voyage
Merci Georges pour l’encouragement.
Ma-gni-fi-que 🌅
Merci Thomy 🙂
Quel plaisir de revoir ces paysages, ces couleurs et de revivre un peu, grace à vous, ce merveilleux voyage…
Les photos sont sublimes, nous n’avions pas réussi ce tour de maître 😊
On vous embrasse fort!!!
Vivez, vivez, vivez et revenez nous avec de beaux souvenirs
Merci beaucoup, on aura plein de choses à partager sur ce pays la prochaine fois qu’on se voit.
Si une voiture s’arrête, moi je méfierais, on sait jamais qui peut vous prend en charge en… auto stop 😀 (comprenne qui peut, Pumba !)
Quelle référence Laurent ! Je crois qu’on monterais avec n’importe qui en fait 🙂
On devine la grandeur des paysages sur tes (magnifiques) photos et on imagine volontiers que la réalité doit avoir quelque chose d’envoûtant que l’on ne connaît pas en Europe.
Nous sommes aussi totalement rassurés, avec la photo d’Olivier ébouriffé, sur l’état de ses yeux !
Si je comprends bien vous avez eu de la chance de crever dans un village, entourés d’enfants et non pas de bêtes sauvages !
Bises aux Cocos aux cheveux lisses !
magnifiques photos Jean comme d’habitude
j’adore les animaux