Fish River Canyon

This post is part of a series called Namibie

Après le parc de Namib-Naukfluft, nous longeons le désert du Namib pendant presque deux jours de voiture (toujours sur piste).


C’est encore l’occasion d’un festival de paysages, toujours grandioses, de désert et de montagnes qui s’étendent à l’infini où nous rencontrons, pour la première fois, un troupeau de zèbres des plaines sauvages, beaucoup plus craintifs qu’à Etosha.

Les couleurs sont improbables, irréelles.


Nous sommes accueillis par des oryx à l’entrée de notre camping.

Regardez bien, il y a un bébé oryx planqué dans les herbes hautes.


Nous trouvons refuge pour la nuit dans un havre reculé, aux portes du Namib, où nous sommes quasiment seuls au monde. 

Il s’agit d’une réserve privée, très privée. Ça fait vraiment Out Of Africa.

Le camping est … rudimentaire, mais on est heureux comme des Papes dans cet environnement extraordinaire.

Quelle bonheur que ce calme et ce silence une fois la nuit tombée !


Faut dire qu’en général, la nuit namibienne est calme si ce n’est les touristes qui se lèvent avant l’aurore pour faire des photos de désert aux couleurs chatoyantes… Mais à l’heure de la pointe du jour, nous entendons une symphonie de chants d’oiseaux. (Incroyable tout ce qu’ils ont à se dire!!!)

Nous reprenons alors la route pour aller vers Fish River Canyon. Le paysage devient d’ailleurs de plus en plus spectaculaire.

Arrivés à notre Campsite, nous découvrons un endroit totalement décalé, comme si nous avions passé une faille spatiotemporelle, et nous voilà projetés sur la route 66 aux US, dans les années 60. Un régal des yeux !

Il y a une certaine ambiance quand même, disons le !

Après un repas du même acabit, nous partons pour Fish River Canyon, le deuxième plus grand canyon du monde, après le Grand Canyon du Colorado.


Les dimensions parlent d’elles-mêmes : 160 km de long, jusqu’à 27 km de large et jusqu’à 550 m de profondeur.

Comme pour le Grand Canyon, il est très difficile de se rendre bien compte du gigantisme de ce canyon et encore plus de le photographier.

Nous avons bien failli finir bloqués à l’extrémité du canyon parce que quelque chose nous bloquait ostensiblement la route : un magnifique zèbre des montagne de Hartman.
Cette espèce de zèbre est la plus petite et il est relativement facilement reconnaissable parce que les zébrures sont plus marquées (notamment sur la croupe) et leur flanc est tout blanc.
Démonstration en photos :

(C’est important de savoir distinguer l’un de l’autre, la prochaine fois que vous en croisez un…)

Quelle chance que d’avoir pu en observer de si près, ils sont si farouches qu’il est très rare d’en croiser à 100m !

L’endroit est vraiment lunaire, un monde minéral presque dépourvu de végétaux. Mais presque seulement, parce qu’il y a ça et là, quelques beaux spécimens d’arbres à carquois.

Et voilà, c’est hélas la fin du voyage.

Nous n’avons plus qu’à remonter par le désert du Kalahari pour regagner la capital et prendre notre avion.

C’était vraiment un voyage extra-ordinaire, à tous points de vue, dont on va se souvenir longtemps. Autant les paysages grandioses. que la faune et la flore d’une Afrique rêvée.

<- le désert de Nambib-Naukluft.

Retour à la page d’accueil NAMIBIE.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.