Après Agra, on file vers Jaipur.
Cette ville a des allures de princesse indienne. Habillée d’un magnifique sari, elle nous regarde en coin sans jamais vraiment se dévoiler. Deuxième fois que je viens et encore une fois, bien que très belle, je reste bizarrement insensible à ses charmes.
Après Agra et les splendeurs de l’Empire Moghol où la symétrie est le maître mot, dans le Rajastan, pays des Maharajas, c’est tout l’hindouïsme qui s’exprime avec ses courbes et ses extravagances.
D’abord on commence la visite par le splendide Fort d’Amber, qui ressemble plus à un palais qu’à un fort.
Des cours se succèdent, à chaque étage on découvre de nouvelles splendeurs.
Sur son promontoire, il a vraiment fière allure. On imagine bien Shéhérazade attendre dans l’encadrement de l’une de ses fenêtres.
Le lendemain, c’est encore la fête de Diwali et les marchés sont fermés. On visite le somptueux Palais des Vents, construit pour que les femmes du harem puissent observer la vie dehors, notamment pendant les processions sans être vues…
Appelée la ville rose, les portes et murailles de Jaipur sont de la même couleur que ce palais des vents.
Exubérant et magnifique, il n’en reste pas moins une prison.
Puis on visite les cours du Palais de la ville.
On fait la visite tout seul et déjà on se sent beaucoup mieux qu’au Cachemire ou qu’à Agra.
On se pose à une terrasse de café où on sirote un latte. Finie l’ambiance prison ou le harcèlement touristique ! Enfin les vacances semblent commencer, mais je reste toujours insensible à cette belle ville. Un prochaine fois peut-être que la magie opèrera.
Direction Pushkar.
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