Après ces paysages de mer, nous voilà au fin fond de la belle montagne corse.
En effet, nous atteignons Corte, très jolie petite ville nichée dans un écrin de montagne.
De là, nous rejoignons la vallée de la Restonica. La route sillonne au milieu d’une foret de pins entourée d’une montagne vertigineuse aux dents acérées. C’est vraiment saisissant comme paysage.
On arrive au début de notre randonnée et là, c’est le drame: 400 m de dénivelé. Ca monte, ça monte, ça monte… Ouaaa ça pique ! On regrette sérieusement certains abus de la veille, voir de l’avant veille (mais pourquoi j’ai repris de la charcuterie? cette 5e bière était-elle nécessaire ? etc.) Et par hasard, on a évité l’autre accès avec une via ferrata ou varrape… Ouf !!!
Et oui, je reprends un entrainement plus cardio à la rentrée !
Pour le coup, j’ai même fait une vidéo.
Bref, comme souvent le chemin compte plus que la destination et là je dois dire qu’on en a pris plein les mirettes y compris à destination.
Mais, en ce qui me concerne, ce n’est pas que le paysage que je suis venu observé – aussi époustouflant soit-il – mais un seigneur des airs, le plus grand rapace d’Europe et certainement le plus beau vautour du Monde, le gypaète barbu.
Ce magnifique oiseau de près de 3 mètre d’envergure au pelage ocre, blanc et brun foncé est vraiment splendide.
Et en effet, j’ai pu voir un couple de cette espèce si discrète volant à 2000 m d’altitude (mon conscient me dicte de penser que ce n’était pas un autre vautour…). Émotion, émotion.
Ne cherchez pas, y’a pas de Gypaète barbu sur la photo…
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