Le Cap Corse sonne un peu comme un euphémisme. La Corse est déjà un sorte de cap en soit. On a donc l’impression de se rendre au bout… du bout. C’est la partie la plus sauvage du littoral corse, très escarpé. Ici il n’y a pas de longues plages à perte de vue, c’est la montagne qui rencontre la mer. Le maquis corse (garrigue locale) s’accroche à la montagne.
Assez vite on roule sur la seule route qui semble mener tout droit au bout du monde. C’est agréable comme sensation. Et assez irréel aussi.
En chemin on croise quelques petits villages accrochés à la montagne.
On voit enfin une plage… de sable noir, mais franchement déconseillé de se baigner : il y avait ici une mine d’amiante et l’eau est encore potentiellement dangereuse. Mais ça n’empêche pas certain de s’amuser follement sur ce sable.
En se rapprochant du nord de l’ïle, le bout du cap, la route pénètre dans une forêt inextricable. Comme si le maquis était devenu géant. Cette forêt semble encore vierge de toutes constructions et il en ressort une vraie force immédiate. On a un peu l’impression qu’ils sont passés au buldozer pour couper une tranche de cette forêt et faire la route.
Lorsqu’on ressort de cette route-forêt, nous arrivons enfin au bout où, avant le dernier virage se loge un adorable village de pêcheur, l’occasion pour nous de goûter les spécialités locales.
Et enfin, enfin, après 2 heures d’une route qui semblait n’en plus finir, nous arrivons au bout. la vue vallait le chemin !
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