Luangprabang ou Luang Prabang est une très jolie ville blottie dans une péninsule sur le Mékong bordée de montagnes à la végétation luxuriante.
Si cela ne suffisait pas, les temples bouddhistes sont parmi les plus beaux d’Asie du Sud-Est et à l’architecture traditionnelle s’ajoutent de splendides demeures coloniales.
Très clairement, Luangprabang est sans doute une des plus belles villes de cette partie du globe.
Et l’ambiance est d’une douceur exquise où la vie coule doucement, très doucement.
Pas d’électricité dans l’air, pas de gens qui courent partout (de toute façon, il fait trop chaud pour ça !)
Il suffit de rêver un peu, attablé au bord du Mékong et de siroter un café laotien pour se laisser gagner par cette langueur.
Et si jamais il vous reste un trop d’énergie, un verre de Beerlao, LA bière locale, viendra à bout de toute velléité de bouger.
Mais le vieux centre, classé au Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco, souffre des mêmes maux qu’une ville comme Venise : des hôtels, des gesthouses, des boutiques (avec même quelques boutiques de luxe), les habitants de Luangprabang doivent être de moins en moins nombreux à vivre dans le vieux centre.
Mais la vie monastique est bien vivante. D’ailleurs, c’est même la capital du bouddhisme laotien. Le nombre incroyable de temples en activité en témoigne.
Luangprabang est une ville qui se déguste comme un bon verre de vin, en savourant chaque arôme. La moindre ruelle recèle un ou des trésors: de belles façades, un temple perdu dans une végétation luxuriante, etc.
On a eu la chance d’être à Luangprabang pendant la « fête des lumières » qui clôt la saison des pluies.
À la tombée de la nuit, chaque famille dépose une feuille de bananier avec une bougie et de l’encens sur le Mékong. Il semblerait cependant que la simple feuille de bananier soit du registre des souvenirs parce que souvent, voir toujours, ce sont de vrai petites embarcations qui portent les bougies. Les enfants se jettent à l’eau pour pousser les lumières flottantes.
Les temples et les quartiers préparent carrément des bateaux en papier qui semblent s’envoler sur le Mékong.
Et les temples se parent alors de milliers de petites bougies donnant à la ville une ambiance de noël scandinave, si ce n’est les 30° de différence !
Vous dire que c’était féerique est une évidence. C’était… ma-gique!