Vamos alla playa…. Certes, mais pas n’importe laquelle !
Je plante le décor : 20 km d’un sable blanc de cristal, une eau vert émeraude limpide et d’une beauté indicible et des palmiers à foison pour couronner le tout… ça calme quand même !
Concurrente de sa grande rival Varadero pour la taille de la plage, Playa Santa Lucia est cependant beaucoup plus intime (en tous cas au mois de novembre).
Et surtout, surtout, à 2 km au large, la second plus grande barrière de corail du monde qui crée, de faite, un gigantesque et splendide lagon et transforme cette plage en une énorme piscine naturelle.
Au niveau de la beauté pure, on est commence à jouer dans la cour des grandes.
Et de fait, je n’ai que peu de photos.
Et pour cause, ce qu’on est venu voir ici se passe sous l’eau : cette grande barrière de corail est la 1ère de l’hémisphère nord (également la mieux préservée) : 450 km de long quasi ininterrompu.
Alors, évidemment, nous n’avons pas navigué le long des 450 km mais nous sommes allés sur un spot déterminé où les poissons se comptaient par centaines, de toutes les couleurs : jaune, bleu, rouge, vert, orange… on aurait dit une gay pride sous l’eau 🙂
J’ai même tenu une très jolie étoile de mer dans ma main (et ben ça rape un peu!)
Et les coraux composaient des bosquets hétéroclites de boules, de mini-arbres, de rochers aux formes les plus invraisemblables. C’était comme dans les documentaires animaliers sauf que c’était réel.
On a également vu une autre petite plage magnifique digne d’une carte postale (Playa los Cocos à La Boca) mais le temps n’était pas avec nous (on s’est franchement pris une averse tropicale…ça arrive aussi en vacances. Et d’ailleurs, oui, ça ventait !).
C’est la première fois que je vois une eau de cette couleur chatouillante entre vert émeraude et vert aigue-marine.
(J’ai quand même regardé au loin si je ne voyais pas un aileron, parce que de l’autre côté de la barrière, il y a plein de requins-bouledogues et il y a des brèches dans cette muraille naturelle . D’ici qu’il y en aurait eu un qui ait l’idée de s’aventurer dans le lagon …).