En voyage, les premiers contacts que l’on a avec un pays sont presque invariablement :
- la sortie de l’aéroport et son lot d’odeurs, de sons, de qualité d’air, de lumière, de… tout ! et…
- la capitale du pays.
Je dois dire que je n’ai pas été déçu. Après 15h de vol, nous sortons de l’aéroport de Santiago et immédiatement, un air frais, léger envahit mes narines. Je suis agréablement surpris.
A première vue, Santiago surprend par sa modernité et son architecture art déco qui n’est pas sans rappeler New York (en plus petit), bizarrement parce que rien ne lie ces deux villes.
La ville n’a certes pas un charme immédiat comme La Havane, par exemple. Et pour autant, c’est assez plaisant d’avoir ce premier contact avec le Chili. On se promène tranquillement, sans se faire alpaguer, sans être gênés. La vie semble se dérouler paisiblement alors qu’il y a quand même 6 millions d’habitants.
Santiago est lovée dans une vallée cernée de montagnes. Si bien que souvent, les rues (rectilignes à l’américaine) se finissent sur un paysage grandiose. C’est très beau. Et pour s’en rendre pleinement compte, il suffit de prendre de la hauteur. Ce qui est facile puisqu’une colline (Cerro San Cristobal – coiffée d’une vierge) domine Santiago.
D’un regard (ou presque), je peux embrasser toute la ville !
Et il semblerait que seules les montagnes empêchent le développement tentaculaire de Santiago.
En avion nous avions survolé la Cordillère des Andes qui semble reléguer nos si belles Alpes à de gentilles collines. Les sommets se lancent à l’assaut du ciel les uns derrière les autres. C’est surprenant comme on se rend alors pleinement compte, en se promenant dans Santiago ou en regardant la carte du Chili à quel point cette chaine de montagne est omniprésente dans ce pays.
Et la ville semble s’étendre à l’infini tout autour de notre promontoire. Où que je regarde, je vois une ville et des montagnes.
Mais tout le bien qu’on m’avait dit sur cette ville, c’est dans les quartiers interlopes, culturels et étudiants que je le découvre.
Pour ainsi dire, on a le choix et l’embarras du choix en matière de cafés, restaurants et autres bars à vin. On aimerait pouvoir s’arrêter dans chacun d’eux et se poser pour siroter un pisco sour (le cockail local à base de pisco… je n’ai pas encore déterminé ce que c’est, mais c’est bon).
Ici, c’est barrio Lastarria (je recommande le Sur Patagonica, un restaurant du sud de la Patagonie).
Mais Bellavista n’est pas en reste, tant côté Street Art que ambiance de soirée et fête jusque tard dans la nuit.
Et puis les habitants sont justes adorables.
Vraiment cette ville se déguste comme un verre de bon vin … chilien.
PS : si vous avez aimé, n’hésitez pas à laisser un commentaire, « liker » et… faire suivre 🙂
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Bien de l’humour dans cette histoire rafraîchissante.
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